samedi 28 septembre 2013

Réouverture du Musée Galliera: Les magnifiques courtisanes 2013 de Monsieur Azzedine Alaïa!
Die stolzen Kurtisanen des Azzedine Alaïa im wiedereröffneten Pariser Musée Galliera

Quelle classe! 
Dans son cadre d'inspiration Renaissance, le Musée de la Mode de Paris, au Palais Galliera, renaît d'un sommeil réparateur (de quatre ans et demi), en accueillant Azzedine Alaïa pour sa toute première rétrospective parisienne. 
Dans ses cinq salles entièrement rénovées, et intelligemment éclairées, son directeur Olivier Saillard et le scénographiste, le designer Martin Szekely, nous font rêver...avec soixante-dix créations divines. 
Les robes si féminines d'Azzedine Alaïa trônent ici fières comme des reines, et se déhanchent joyeusement comme les cocottes d'antan et mondaines modernes - que ce couturier admire tant - au milieu des murs rouge pompéien du nouveau Galliera. 
Ce palais, voisin de la colline du Chaillot, et inauguré en 1895, est passé aussi entre les mains de Gustave Eiffel (pour sa structure métallique), avant d'être achevé par l'architecte Paul-René-Léon Ginain, rival malheureux de Charles Garnier pour l'attribution du chantier du nouvel opéra de Paris...
A son inauguration, il connaît plusieurs attributions: musée d'Art Industriel, Salon d'Artistes, salles de ventes aux enchères...avant de finalement devenir en 1977, le Musée de la Mode et du Costume.

C'est donc Alaïa qui ouvre le bal, cet insatiable amoureux à la chair féminine. 
Le Tunisien, né en 1939 à Tunis de parents agriculteurs, a fait les Beaux-arts dans sa ville natale, avant de tomber dans le tourbillon de la mode, à l'initiative de son ami-couturier Thierry Mugler. Comme il n'a fait aucune école de mode, c'est son apprentissage de la sculpture, et l'attirance de la matière tissée, qui le lance. 
Et les femmes suivent ce petit homme! Elles veulent toutes une robe moulante signée "Alaïa ". Arletty, Greta Garbo...puis "les panthères" Tina Turner, Grace Jones... ensuite les jeunes stars Beyoncé, Rihanna...et même la réalisatrice Sofia Coppola, qui se marie en 2011 en Alaïa.

L'entrepreneur Alaïa a su affronter la crise: pas de défilés saisonniers, mais des soirées intimes et aux dates secrètes, chez lui. Une médiatisation bien gérée. 
Quand des autres géants de la mode réduisent leurs activités, ou ferment, Alaïa ouvre une grande boutique à Düsseldorf, puis sa première à Paris (Avenue Montaigne), crée des costumes de spectacles (entre autre pour le ballet "Les nuits" de Angelin Preljocaj)...et inaugure en grande pompe le Galliera!

Comme lui, ses robes résistent à l'assaut du temps...elles ont fabriqué un folklore urbain, qui appartient aux femmes d'aujourd'hui...


Echte Klasse! Das Palais Galliera - das Pariser Mode-und Kostümmuseum - erwacht aus seinem gezwungenen über vierjährigen Restaurationsschlummer, und eröffnet mit Azzedine Alaïa's allererster Pariser Retrospektive. Die pompeianisch-roten Innenwände des Renaissancebaus sind wieder makellos, die edlen Steinmosaiken auf den Böden strahlen, und die Beleuchtung belebt intim-raffiniert das Wesentliche: die siebzig Starroben des Meisters Alaïa. Stolz wie Herrscherinnen, sich elegant räkelnd wie Halbmondäne, enthüllen sich die Modelle, in einer Szenographie des Designers Martin Szekely - orchestriert von Direktor Olivier Saillard - dem Besucher. Ein aufregendendes, beinahe mysteriöses Ensemble von feinst geschnittenem Leder, raffiniert-aufgepolsterter Wolle, hauchdünnem Stretch - zeitlos in Schwarz oder Weiss. Sie passen gut ins neue Galliera, dieses stilvolle Haus neben den Hügeln des Chaillot, erbaut vom Architekten Paul-René-Léon Ginain 1895. Das Palais Galliera - das Metallgerüst stammt von Gustav Eiffel - birgt ein buntes Leben: es diente als Industriemuseum, Künstlerbund, Auktionshaus...bevor es 1977 zum Modemuseum der Seinestadt erklärt wurde.

Der neue Abschnitt des Galliera ist mit Azzedine Alaïas Retrospektive gut gewählt. Denn der Tunesier, geboren 1939 in Tunis, ist seit Jahren eine Ausnahmeerscheinung auf dem Modesektor. Der ewige Liebhaber der weiblich-ausgeprägten Formen - er ist kein Fan von androgynen Kleiderstangen - machte sich seinen Namen ohne Modeschule. Nach dem Besuch der staatlichen Kunstakademie in der Heimat, mit Schwerpunkt Skulptur, schlüpfte der Stoff-Fetischist Alaïa - auf Drängen seines Designerfreundes Thierry Mugler -als Shootingstar in die Modebranche. Und er machte nichts wie die Kollegen: keine vorprogrammierten übermediatisierten Defiles, sondern streng geheimgehaltene Vorführabende für einen intimen Kreis in seiner Pariser Wohnung - und wenig Presse!
Die Frauen folgten dem Meister, und welche Frauen: Arletty, Greta Garbo...und die schwarzen Star-Panther Tina Turner, Grace Jones...Beyoncé, Rihanna...bis zu Sofia Coppola, die 2011 in einer Alaïa-Robe heiratete...
In einer Zeit, in der andere Designer die Türe schliessen, eröffnet Azzedine Alaïa in einem Jahr zwei Boutiquen - in Düsseldorf und Paris - entwirft Bühnenkostüme (u.a. für Angelin Preljocajs neues Ballett "Les nuits" in Marseille) - und inzeniert die jetzige grandiose Wiedereröffnung des Palais Galliera.
Der Name Alaïa steht für eine Person und eine Mode, die zeitlos scheint...

 "Alaïa ": Palais Galliera (et annexe au Musée d'Art Moderne - Salle Matisse "La Danse")
jusqu'au 26 janvier 2014 /bis 26. Januar 2014
www.palaisgalliera.paris.fr








Tina Turner en Alaïa
Tina Turner en Alaïa







Montage Farida et Alaïa
Photo Patrick Demarchelier








Costumes Alaïa pour le ballet de Preljocaj "les Nuits"
Annexe de l'expo Alaïa au Musée d'Art Moderne, salle Matisse - La Danse








vendredi 20 septembre 2013

Une rentrée dansante au Théâtre de Champs-Elysées: le 16ème Gala des Étoiles du 21ème siècle (20-22/9)
Saison-Auftakt im Pariser Théâtre de Champs-Elysées mit der Tanzgala der "Etoiles" 

Les Étoiles de la Danse 5: Evan McKie (Stuttgart Ballet)

Evan McKie n'est pas un danseur purement "répétitif".
En découvrant "Onegin" à l'âge de 8 ans avec sa grand-mère, son premier ballet au Staatstheater de Stuttgart, le jeune Evan sait, qu'il veut être sur scène (comme danseur "acteur").
Il ne soupçonne toutefois pas alors que le rôle qu'il voit ce jour là, lui sera destiné plus tard...
Cet "Onegin" dans la chorégraphie de John Cranko - le dandy bourgeois froid, mais aussi vulnérable, de l’œuvre d'Alexandre Pouchkine - le danseur Evan McKie, l'a interprété bien après à plusieurs reprises, et d'une manière fascinante.
Né  à Toronto en 1983, il entre en 2001 dans la réputée école de danse de Cranko, à Stuttgart.
Son aisance technique, et son allure d'acteur, lui valent la nomination du premier soliste dans la compagnie professionnelle, le Ballet de Stuttgart (2008).
La troupe, ce bébé du grand John Cranko, est le berceau d'une véritable tradition des ballets psychologiques, tel que son fameux "Onegin".
Le danseur a donc bien visé en choisissant ce lieu, car il y a appris son jeu si personnalisé - et émouvant...

Der Tänzer Evan McKie ist sicher kein blosses Abziehbild seines Choreographen. Schon mit Acht wusste er, dass er auf die Bühne will - als tanzender Interpret, gleich einem Schauspieler. Der Klickmoment dieser Erkenntnis ist klassisch: eine Ballettvorstellung zusammen mit seiner Grossmutter - John Crankos "Onegin" am Staatstheater Stuttgart. Allerdings ahnte der junge Kanadier Evan  - er ist 1983 in Toronto geboren - damals nicht, dass eben diese Rolle, und eben diese Bühne, 17 Jahre später sein Schicksal würden...
Der begabte McKie begann seine Tänzerlaufbahn 2001 mit dem Eintritt in die Stuttgarter John Canko Akademie. 2008 bestätigte sich sein enormes Interpretationstalent: als Profi in der Stuttgarter Compagnie macht der erste Solist Evan McKie dem unvergessenen Cranko alle Ehre. Er ist mit Abstand einer der besten "Onegin" seiner Generation. Das Haus mit seiner Tradition des psychologischen Handlungsballettes scheint also wie geschaffen für ihn...






jeudi 19 septembre 2013


Une rentrée dansante au Théâtre de Champs-Elysées: le 16ème Gala des Étoiles du 21ème siècle (20-22/9)
Saison-Auftakt im Pariser Théâtre de Champs-Elysées mit der Tanzgala der "Etoiles" 

Les Étoiles de la Danse 4: Maria Kochetkova (San Francisco Ballet)

La petite danseuse (par la taille) Maria Kochetkova, est une étoile"dorée".
En 2005,  la jeune Russe, née à Moscou, à été quatre fois médaillée d'or (Séoul, Rome, Riety et Luxembourg). Auparavant, l’ambitieuse Maria a été primée à Varna (en argent), et a été lauréate du prestigieux Prix de Lausanne. 
La vie sur pointe sourit à la danseuse, issue de la nouvelle génération russe: la Kochetkova a reçu l'enseignement "à la dure" du Bolchoï pendant 8 années, puis a obtenu 2 engagements importants en Grande-Bretagne ("English National Ballet" et - consécration - le  "Royal Ballet"). 
Depuis 2007, elle est applaudie comme "Principal" (Étoile) au "San Francisco Ballet". 
Maria Kochetkova adore incarner les héroïnes dramatiques, telles qu'une "Tatiana", follement malade d'amour (Onegin) ou une "Cinderella" désespérée. 
Mais c'est peut-être sa divine et perturbée "Giselle", qui donne aux spectateurs le frisson ultime...

Maria Kochetkova ist ein echtes Gold-Sternchen: Die zierliche, puppenhafte Russin, geboren in Moskau, ertanzte sich allein 2005 vier Goldmedaillen - in Seoul, Rom, Riety und Luxemburg. Wenige Jahre zuvor, 'nur' Silber in Varna (2002) , aber dafür, fast zeitgleich, einen der heissbegehrten "Prix de Lausanne".
Als Ballettschülerin tanzte sich die ambitionierte Maria acht Jahre durch die strenge Bolshoi-Riege; debütierte als Profi im English National Ballet, und am Royal Ballet. Seit 2007 ist Maria Kochetkova einer der applaudierten Principals am San Francisco Ballet. Herzblutende Ballett-Heroinen sind eine ihrer Stärken: sie ist eine wirklich, bis zum Irrsinn innerlich vertrocknende "Tatjana" (Onegin), eine qualvoll leidende "Cindella". Aber es ist ihre wirr-gestörte "Giselle", die den Zuschauern ein bleibendes Frösteln hinterlässt...








mercredi 18 septembre 2013

Une rentrée dansante au Théâtre de Champs-Elysées: le 16ème Gala des Étoiles du 21ème siècle (20-22/9)
Saison-Auftakt im Pariser Théâtre de Champs-Elysées mit der Tanzgala der "Etoiles"

Qu'on aime les pièces de bravoure, ou pas, pendant trois représentations une poignée de danseurs d'exception se retrouvent  sur cette scène centenaire. Pour ceux qui les connaissent pas, voici - jour après jour - un petit résumé.

Galas im klassischen Tanz sind ein besonderes Phänomen: für Ballettomanen ein rotunterstrichenes Datum, um den einen oder anderen Uebertänzer in technisch fast unmenschlichen Parts zu erleben...Für andere Zuschauer entsteht oft ein angenehmer Ueberraschungseffekt...Ein Kurz-Resumée für Beide. Tag für Tag ein Solist...




Les Étoiles de la danse 3: Julien Favreau (Béjart Ballet Lausanne)

Julien Favreau, né et formé à La Rochelle, est remarqué très tôt par Maurice Béjart, après avoir rejoint son école, Mudra.
En 1995, le danseur entre dans sa troupe - et dans le "clan de mecs magnifiques du maître".
Julien, le solaire et mystérieux, suit parfaitement la ligne de Jorge Donn, Michel Gascard et Gil Roman.
"Ce qui m'intéresse chez lui", disait Béjart, "c'est d'abord, qu'on le voit - ce grand blond aux yeux bleus, personne ne peut le rater...Mais il a une part de mystère, qui me titille...jusqu'où va-t-elle..?"
Ainsi, le prodige a véritablement été forgé par son seul maître, Béjart, pendant 15 ans.
C'est sa deuxième apparition sur la scène du Gala parisien, après 2008.
"Béjart voulait toujours, qu'on soit au top", disait Julien Favreau il y a quelques années...
Le maître aurait été content...

Der Tänzer Julien Favreau, geboren und ausgebildet in La Rochelle, wurde bereits blutjung in Maurice Béjarts Ausbildungsstätte Mudra vom Meister  als zukünftiges Bühnen-Talent erkannt. Béjart, der Visionär, warf den eleganten, sonnenblonden Tänzerschüler 1995 förmlich in seine Profi-Truppe, das Béjart Ballet Lausanne. "Was mich an Julien interessiert, ist vorallem seine Erscheinung...", sagte einst der Meister, "auf der Bühne sieht man nur ihn, diesen grossen, blauäugigen Blonden...Er trägt in sich eine Mystik, die mich anfeuert, weiter hinein zu schauen..Wohin das führt, wer weiss..?" 15 Jahre lang tanzte er unter dem immensen Maurice in Lausanne, als harmonische Fortsetzung seiner genialen Männerriege - Jorge Donn, Michel Gascard, Gil Roman. Heuer ist Julien Favreau zum zweitenMal auf der Bühne des Théâtre Champs-Elysées zu Gast (nach 2008). "Béjart wollte immer 150-prozent Leistung", bekannte der Tänzer einst in einem Interview. Der grosse, unvergessene Maurice kann beruhigt sein...







mardi 17 septembre 2013

Une rentrée dansante au Théâtre de Champs-Elysées: le 16ème Gala des Étoiles (20-22/9)
Saison-Auftakt im Pariser Théâtre de Champs-Elysées mit der Tanzgala der "Etoiles"

Qu'on aime les pièces de bravoure, ou pas, pendant trois représentations une poignée de danseurs d'exception se retrouvent  sur cette scène centenaire. Pour ceux qui les connaissent pas, voici - jour après jour - un petit résumé.



Les Étoiles de la danse 2. Yana Salenko (Staatsballet de Berlin)

Yana Salenko, cette Ukrainienne déjà partenaire de Daniil Simkin en 2010 lors d'un splendide "Tchaikovsky-Pas-de-Deux", a été programmée à nouveau cette année, au côté de ce danseur hors pair.
Elle brille également avec une technique lumineuse, des équilibres exceptionnels, loin d'une danseuse prétexte...
Ses extrémités sont d'une élégance longiligne, et la jeune Soliste (elle est née en 1983 à Kiev) crée sur scène ses personnages tel qu'un oiseau sauvage.
Après avoir raflé tous les premiers prix de concours d'une valeur internationale (Varna, Helsinki, Nagoya), elle a reçu en 2010 en Allemagne, où elle illumine depuis 2005  la scène berlinoise,  le "Deutscher Tanzpreis Zukunft" (prix de danse "espoir").
Yana est une habituée du Gala: l'année dernière on a admiré son "cygne noir", dansé avec l'Allemand Marian Walter, son mari, lui aussi soliste à Berlin.

Die Ukrainerin Yana Salenko war schon 2010 zusammen mit Daniil Simkin auf der Pariser Bühne des Théâtre de Champs-Elysées: die beiden 'lebten' ihren "Tschaikovksy-Pas-de-Deux" inständig. Heuer tanzt die junge Berliner Solistin, geboren 1983 in Kiew, wieder mit Simkin - und wieder einmal werden ihre langen, vogelgleichen Extremitäten, und ihre aussergewöhnlichen Balancen, eine Ausnahmetänzerin zeigen. Die Salenko hat alle ersten Medaillen gerafft - in Varna, Helsinki und Nagoya - und 2010 noch den "Deutschen Tanzpreis der Zukunft" dazugesetzt. Zusammen mit Solist Marian Walter, ihrem Ehemann seit 2008, brilliert sie nicht nur auf der Bühne des Berliner Staatballetts...
  





lundi 16 septembre 2013

Une rentrée dansante au Théâtre de Champs-Elysées: le 16ème Gala des Étoiles du 21ème siècle (20-22/9)
Saison-Auftakt im Pariser Théâtre de Champs-Elysées mit der Tanzgala der "Etoiles"

Qu'on aime les pièces de bravoure, ou pas, pendant trois représentations une poignée de danseurs d'exception se retrouvent  sur cette scène centenaire. Pour ceux qui les connaissent pas, voici - jour après jour - un petit résumé.

Galas im klassischen Tanz sind ein besonderes Phänomen: für Ballettomanen ein rotunterstrichenes Datum, um den einen oder anderen Uebertänzer in technisch fast unmenschlichen Parts zu erleben...Für andere Zuschauer entsteht oft ein angenehmer Ueberraschungseffekt...Ein Kurz-Resumée für Beide. Tag für Tag ein Solist...

Les Étoiles de la danse 1: Daniil Simkin (American Ballet Theater, New York)

Dès que Daniil Simkin entre en scène, il électrise son public. Et pas uniquement ses fans balletomanes, qui guettent les passages de ce prodige.
Pour sa technique de haut voltige, l'artiste a été souvent comparé à son compatriote Mikhaël Baryshnikov. Daniil Simkin est un enfant de la danse: de son père, Dimitrij Simkin - danseur et chorégraphe expatrié en Allemagne, à Wiesbaden,- il a hérité du goût aventureux qu'est cet art; de sa mère, Olga Alexandrova, il a reçu toute l'éducation nécessaire ...pour devenir exemplaire.
Il réussi tous les concours, et rejoint, en 2008, le très coté American Ballet Theater de New York, comme "Principal", l'équivalent d'une Etoile.
"J'ai envie de donner un peu de ma vie, en dansant...", dit-il.
Un peu? Jugez vous-même...

Vom ersten Schritt aus der Kulisse elektrisiert Daniil Simkin sein Publikum...
Der Tänzer ist zum Liebling der Pariser Tanzgala geworden - heiss erwartet, nicht nur von Ballettomanen. Seine umwerfende Technik und sein Charme, lassen Vergleiche mit seinem Landsmann, dem russichen Uebertänzer Mikhaël Baryshnikov aufkommen. Daniil Simkin stammt aus einer Tänzerfamilie - Vater Dimitrij ist ein ex-patriierter Choreograf und Tänzer in Wiesbaden, Mutter Olga die einzige Trainerin des begabten Daniil: sein Aufstieg bis in die oberste Etage, ins begehrte American Ballet Theater von New York (als Principal) war also beinahe vorprogrammiert.
"Wenn ich tanze, gebe ich mein Leben auf die Bühne"... - in jedem Schritt, in jeder Geste offenbart sich eine absolute Ausnahme.