Ballettgala Rudolf Noureev in Paris: Die Erben tanzen!
Charles Jude, l'un des danseurs préférés de Rudolf Noureev, a appelé ses amis de la Fondation Noureev pour honorer son cher maître.
Mission accomplie: le Gala "Noureev and Friends" a été présenté (pour deux soirées seulement) au Palais de Congrès de Paris.
Le danseur Étoile avait emmené sa propre compagnie dans ses bagages (il est directeur du Ballet de l'Opéra de Bordeaux), et l'a laissée commencer les festivités avec "Petite Mort" de Jiri Kylian.
Puis, se sont enchaînés la Bayadère, Raymonda, Sylphides, Manon, la Belle au Bois Dormant, le Lac de Cygnes et le cultisme Corsaire..., les divers "pas-de-deux" qui ont marqué la carrière du grand danseur et chorégraphe Rudolf Noureev:
Les pas de danse ont été sonorisés par le dynamique Orchestre Pasdeloup sous la baguette de Valery Ovsianikov, et illuminés par une très vive et étonnante scénographie de Gilles Papain.
Venus de Paris, Berlin, Moscou, Amsterdam ou Londres, des danseuses hors pair, l’Étoile Aurélie Dupont en tête, ont séduit le public.
Chez les hommes, on a assisté à quelques surprises du côté des héritiers du Maître! A côté de solistes bien "huilés", reproduisant des pas académiques, il y a eu des moments qui ont laissé entrevoir la folie, le talent et l'exception Noureev, en particularité chez le jeune Mathias Heymann, Étoile à Paris depuis 2009, qui a dansé (et "vécu") "Manfred" dans une chorégraphie de Noureev.
Mikhail Baryshnikov s'est joint au spectacle vers la fin de la soirée dans des images d'archive: "Rudi me manque à jamais"...
Le résumé de cette soirée emplie d'hommages poignants, c'est que les jeunes héritiers de Noureev existent, et qu'enfin le grand danseur, emporté par la sida en 1993, peut reposer en paix...
Charles Jude, ehemaliger "Etoile" der Pariser Oper und einer der Lieblingstänzer Rudolf Nureevs, trommelte seine Freunde (die Noureev-Fondation) zusammen, um den geliebten Meister zum zwanzigjährigen Todesjahr gehörig zu feiern. Die reichhaltige Gala - an zwei Abenden - entzückte enge Fans und Tanz-Publikum im Pariser Kongresspalast.
Charles Jude organisierte die Eröffnung des Abends aus eigem Fundus, mit dem Ballett der Oper von Bordeaux - er ist Direktor der Kompagnie - die Jiri Kylians "Petite Mort" tanzten. Eines der wenigen Nicht-Nureev-Stücke der Gala. Schlag auf Schlag folgten die bekannten Pas-de-Deux-Perlen des Meisters, getanzt oder kreiert: Bajadère, Raymonda, Sylphides, Manon, Dornröschen, Schwanensee und natürlich Le Corsaire. Das hochkarätige, für die jungen Tänzer so wertvolle Tanzerbe fand im Orchestergraben motivierte Klänge, mit dem Orchestre Pasdeloup unter der Leitung von Valery Ovsiniakov. An der Bühnenhinterwand erfand der sehr originelle Szenographist Gilles Papain lebendige Wasserfälle oder anderes...
Die eingeladenen Tänzerpaare - aus Paris, Amsterdam, Berlin, London, und Moskau - servierten von Seite der Damen hohe Qualität, allen voran die immer publikumssichere Aurélie Dupont, "Etoile" aus Paris.
Erregung (und entzückendes Rückenschaudern) entstand aber vorallem durch die Interpretationen der männlichen Tänzer, naturgemäss Meister Noureev näher. Ueber professionelles Savoir-faire hinaus, entzündeten sich Funken auf der Bühne. Der junge Mathias Heymann, von der Pariser Oper, liess mit seinem "Manfred", in der Choreographie Noureevs, das Erbe spüren...
Auf Video eingeblendet, ehrte sein Tänzerkollege- und -freund, Mikhail Baryshnikov, den 1993 an Aids gestorbenen Noureev ("Rudi fehlt mir sehr..."). Der enorme, unkopierbare Rudi hat seine Tänzer-Erben allerdings sicher...
Mathias Heymann -® Michel Lidvac (Ballet de l'Opéra de Paris) |
Remi Wörtmeyer -® David Makhateli (Het National Ballet Amsterdam) |
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