Harry Callahan im Münchner Fotomuseum
Un Américain à Munich: le photographe Harry Callahan (1912- 1999), figure importante mais méconnue du public allemand, est présenté au Stadtmuseum.
Le musée de la capitale bavaroise, qui fête cette année ses honorables 125 ans, abrite dans son bâtiment historique au cœur de Munich, la collection permanente du Fotomuseum dont prend grand soin son directeur Ulrich Pohlmann.
Ce dernier a su utiliser son énorme passion pour la photo pour hisser la maison au rang international en programmant, outre l’héritage Allemand, des grands figures étrangères comme en ce moment avec Harry Callahan, l'une des photographes les plus innovents de Amérique du 20ème siècle.
L’œuvre de Callahan, qui couvre une période de presque soixante années de travail, est présentée dignement avec un choix de 220 photos.
L'idée d'honorer cet autodidacte originaire de Détroit, dans le Michigan, est aussi née de la relation avec la collection photographique des Deichtorhallen de Hambourg.
Son prêt important, ainsi que celui de l'Estate de Callahan au sein de la galerie Pace/MacGill à New York, constitue la partie essentielle de cette exposition.
Si l'on cherche dans ses clichés un sujet extraordinaire ou un grand geste, on ne les trouve pas: il s'agit de la vie de tous les jours, volontairement banale, de sa femme Eleanor (avec sa fille Barbara), qui passionnent l'homme Callahan - à tel point qu' il passe souvent des années sur le même motif.
Des motifs qu'il comparait à des partitions musicales, à réinterpréter encore et encore...
D'abord en noir et blanc, puis en couleur dans le Dye Transfer, développés avec l'entreprise Creative Color, originaire de Hambourg.
En 1978, il a eu l'honneur de représenter son pays à la 38ème Biennale de Venise.
Callahan est une réussite américaine qui a été sujet de multiples présentations, notamment au MOMA à New York qui, ce qui est exceptionnel, lui a consacré 38 expositions en 50 ans .
En Europe on se souvient d'une très marquante et complète rétrospective à la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris en 2010.
Ein Amerikaner in München: Der Fotograf Harry Callahan (1912-1999) ist in Deutschland eine nur Fachleuten bekannte Figur. Dies wird sich mit der vom Stadtmuseum eröffneten Ausstellung sicherlich ändern. Das heuer 125 Jahre alte Haus an einem historischen Kern Münchens, dem Jakobsplatz, beherbergt in seinem Innern neben seinem wichtigen stadtspezifischem Kulturerbe die permanente Kollektion des Münchner Fotomuseums, geleitet von Ulrich Pohlmann. Mit seinem Eifer und einer goldenen Nase für die richtigen Namen hisste er seine Abteilung ins deutschlandweite, und internationale Blickfeld. Die gerade eröffnete Schau um Harry Callahan, einer der innovativen Amerikaner des 20.Jahrhunderts, folgt seinem derzeitigen Schwerpunkt "US-Foto" - und wird die Erfolgslinie sicherlich verlängern.
Callahans Werk ist mit 220 Aufnahmen, entstanden in 60 Schaffensjahren, würdig präsentiert. Die Wahl und Idee entstand aus der engen Beziehung mit der fotografischen Sammlung der Deichtorhallen in Hamburg, deren umfassender Callahan-Bestand, zusammen mit dem Callahan Estate, der Pace/MacGill Gallery in New York, die Münchner Ausstellung bestückt.
Inhaltlich betrachtet, sucht man umsonst nach grossen Sujets oder ausgefallenen Motiven. Callahan ist obsessionnell in seiner Suche nach bewusst unwichtigen, alltäglich-monotonen Winkeln des Lebens, "vor seiner Haustür": seine Frau Eleanor, mit Tochter Barbara, und die durch Reisen wechselnde Umgebung, in Stadt und Land, sind seine oft jahrelang ausgetüftelten Lieblings-Themen. Sujets, die der Autodidakt aus Detroit mit einer Musikpartitur verglich, die er immer und immer neuinterpretierte. Anfangs in Schwarz-weiss, später in farbigen Arbeiten im Dye Transfer Verfahren der Hamburger Firma Creative Color. 1978 vertrat er die USA in der Biennale von Venedig als erster Fotograf. Callahan ist ein Produkt des American Dream - sein Erfolg spiegelt sich nicht nur in 38 Ausstellungen in fast fünfzig Jahren des New Yorker MOMA wieder. Europaweit erinnert man sich an eine gelungene Retrospektive in der Pariser Fondation Henri Cartier-Bresson im Jahre 2010.
Harry Callahan - Retrospektive
Stadtmuseum München
jusqu'au 27 octobre /bis 27. Oktober 2013
www.muenchner-stadtmuseum.de
Stephan Brigidi: Harry Callahan, Bristol 1993 © Stephan Brigidi 1993 |
Harry Callahan: Eleanor, Chicago, 1951 © The Estate of Harry Callahan. Courtesy Pace/ MacGill Gallery, New York |
Harry Callahan: Detroit, c. 1943 © The Estate of Harry Callahan. Courtesy Pace/MacGill Gallery, New York |
Harry Callahan: Atlanta, 1978 © The Estate of Harry Callahan. Courtesy Pace/MacGill Gallery, New York |
Harry Callahan: Chicago, c. 1951 © The Estate of Harry Callahan. Courtesy Pace/ MacGill Gallery, New York |
Harry Callahan: Eleanor, 1947 © The Estate of Harry Callahan. Courtesy Pace/MacGill Gallery, New York |
Harry Callahan: Eleanor, Chicago, 1948 © The Estate of Harry Callahan. Courtesy Pace/MacGill Gallery, New York |
Harry Callahan: Providence, 1978 © The Estate of Harry Callahan. Courtesy Pace/MacGill Gallery, New York |
Harry Callahan: Chicago, 1949 © The Estate of Harry Callahan. Courtesy Pace/MacGill Gallery, New York |
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