dimanche 28 avril 2013

Rétrospective Marcel Breuer très complète à Paris
Marcel Breuers perfekte Schau in Paris

Si on vous dit "tabouret B9" ou "chaise B3 Wassily", ça fait tilt?
Pourtant tout le monde s'est déjà assis au moins un fois sur le premier, ou s'est reposé sur la seconde. Peut-être dans une salle d'attente, une cantine, ou dans un bureau....
"Chaise Balance B55"? Pas d'image non plus? Pourtant, une fois dedans, on a des difficultés à ne pas s'endormir, tant elle est confortable...

Ces trois meubles sont issu de la main de Marcel Breuer, et illustrent parfaitement ses idées et idéologies.
L'architecte et designer Breuer est actuellement à l'honneur à la Cité de Architecture et du Patrimoine.
La rétrospective qui à été conçue avec le Vitra Design Museum de Weil-am-Rhein, référence Allemande dans le domaine de la décoration des années 1930 à 50,  toute à la fois thématique et chronologique, retrace bien son parcours.
Photographies, croquis, maquettes et naturellement mobilier - dont les trois chaises mentionnées - montrent comment l'allemand Marcel Breuer a su s'imposer comme figure d'envergure internationale dans le design et l'architecture.
"Les meubles sont des pièces à vivre, pas de l'architecture esthétique - l'architecture est donc fondamentalement technique et humaine. Si elle est bonne, elle sert n'importe quelle société."
Voilà l'idée très nouvelle qui va au delà de la surface d'un objet vers la liberté de la forme de cet homme. Breuer, l'Allemand d'origine juif-hongrois, né en 1902 en Hongrie, devient un des maîtres de l'atelier de meubles de Bauhaus à Weimar, d'abord sous la direction du grand Walter Gropius, et après comme propre chef en 1925 à seulement 23 ans.
Son ascension est fulgurante. Marcel Breuer est un talent précoce, mais son destin s'envole de force: il fuit le régime nazi en 1933 comme beaucoup de juifs via sa Hongrie natale, et se réfugie à New York.
En Amérique, toujours avec Gropius, Marcel Breuer prend une voie qui le mène vers des volumes plus importants: il construit et aménage des bâtiments aux Etats-Unis, mais aussi en Europe.
On lui doit en autre le Whitney Museum à New York (1964-66), ou, le siège de l'Unesco à Paris (1952-58).
Breuer est mort à New York en 1981.



"Stuhl B3 Wassily" oder "Hocker B9" - sagt Ihnen dies etwas? Vielleicht "Stuhl Freischwinger B55"? Auch hier klingelt es nicht? Und doch sass jeder schon einmal ganz bequem auf dem ersten, hockte auf Nummer Zwei, oder lümmelte oder träumte im Freischwinger - etwa in einem Wartezimmer, oder in einer Kantine oder im Büro...
Alle drei Sitzmöbel sind aus der Hand von Marcel Breuer - drei Beispiele, die die Ideologie des Architekten und Designers gut veranschaulichen. Marcel Breuer ist nun eine sehr umfangreiche Ausstellung in der Pariser "Cité de l'Architecture et du Patrimoine" gewidmet. Die Schau ist konzipiert in Zusammenarbeit mit dem Vitra Design Museum in Weil-am-Rhein, eine Referenz für deutsche Deko der Dreissiger bis Fünfziger Jahre. Der Werdegang Breuers  - und vorallem sein internationaler Aufstieg - ist chronologisch nachgezeichnet und umfassend illustriert, mittels Photomaterial, Plänen, Ideenskizzen - und klug ausgewählten Möbelstücken (u.a. die drei erwähnten Stuhlbeispiele).
"Möbel sind Wohnstücke und nicht blosse ästhetische Architektur - Architektur ist folglich grundlegend technisch, und menschlich - und daher nur sinnvoll, wenn sie jeder Bevölkerungsschicht dient". Diese ganz neue Definition von Design, von der ursprünglichen blossen Form zur freiheitlichen Nutzung, ist die Idee Marcel Breuers. Der jüdisch-ungarische Deutsche, geboren 1902 in Ungarn, zeigt sein frühes Talent schon unter Walter Gropius bei seiner Ausbildung am Weimarer Bauhaus. Seine Direktionszeit in Weimar mit nur 23 Jahren wird abrupt abgebrochen mit Hitlers Judenjagd. Breuer immigriert 1933 über Ungarn in die Staaten. Von New York aus, zusammen mit Gropius, erweitert er seine Ideen - und konzipiert Bauten in den USA, und später auch in Europa. Das "Whitney Museum" (1964-66)  in New York, sowie das Pariser Unesco-Gebäude (1952-58) sind zwei Paradebeispiele für Marcel Breuers innovatives Talent, das mit einem ruhigen Tod 1981 in New York endet.


Rétrospective Marcel Breuer (1902-1981): Cité de l'Architecture et du Patrimoine, Paris
jusqu'au 17 juillet /   bis 17. Juli

Whitney Museum à New York

Marcel Breuer, Pier Luigi Nervi, Bernard Zehrfuss. Siège de l’Unesco, Paris, 1957. La Documentation française Siaf /Cité de l’architecture.

Chaise Balance B55 / Freischwinger B55

Marcel Breuer

jeudi 25 avril 2013

Barbara Sukowa est Hannah Arendt!
Barbara Sukowa lebt Hannah Arendt!

C'est son 6ème film avec la cinéaste Margarethe von Trotta.
Barbara Sukowa joue Hannah Arendt.
Un acte puissant réussi par quatre grandes femmes.

La première est une cinéaste allemande, qui a le don de trouver toujours le noyau des ses personnages, des portraits de femmes, qui séduisent par leur intellect, telles que "Rosa Luxemburg", "Gudrun Enslin", "Hildegard von Bingen" - et maintenant "Hannah Arendt".

La deuxième femme, la française Caroline Champetier, 'césarisé' pour "Des Hommes et des dieux", montre avec sa caméra l'image inquiétante de la protagoniste, la philosophe et reporter juive Hannah Arendt .

La troisième femme est aussi la quatrième: Barbara Sukowa incarne une Hanna Arendt en symbiose, plus vraie que vraie. Les deux femmes deviennent une.

"La Sukowa" est une des muses de Rainer Werner Fassbinder, une femme courageuse et fraîche déjà en 1980 ("Mieze" dans son opus "Berlin Alexanderplatz").
Et rôle par rôle, héroïne par héroïne, elle se fond un peu plus en eux.
La cinéaste Margarethe von Trotta  comme elle, ne cherche jamais la facilité. Quitte à faire moins d'entrées de salles, elle impose Barbara Sukowa pour son nouveau film, contre l'avis de financiers sceptiques. "Barbara ne ressemble gère à Hannah, et s'exprime très différemment, pourtant elles ont le même cerveau intellectuel!" La fusion parfaite donc.
Ce n'est pas par hasard que l'actrice s'est installée à New York il y 20 ans, quittant son nid Allemand douillet. Tout comme Hannah, qui fuit le régime nazi pour devenir citoyenne Américaine et journaliste dans cette même ville.
L'héroïne est filmée pendant les quatre années, 1961 à 1964, que durent le procès du nazi Adolf Eichmann à Jérusalem, et le travail de Hannah Arendt pour le New Yorker.
La reporter juive Allemande décrivait Eichmann, qui fût responsable du gazage de millions de juifs , non pas comme un monstre horrible, mais comme un être sensé: l'ambitieux et obéissant travailleur de Hitler.
Contre l'avis de la majorité.
Une femme fascinante et courageuse, campée par une actrice qui aime le risque...

"Hannah Arendt" de Margarethe von Trotta, en salle depuis janvier en Allemagne où, contre les pronostiques, il à cartonné,  a démarré en France le 24 avril.


Es ist ihr sechster Film mit Regisseurin Margarethe von Trotta. Barbara Sukowa spielt Hannah Arendt.
Eine starke Frauengeburt, gezeugt von vier grossen Frauen.

Einer deutschen Fimemacherin, die immer erfolgreich an den Kern einer Person geht, sei es Rosa von Luxemburg, Gudrun Enslin, Hilgegard von Bingen - oder nun Hannah Arendt.
 Frau Nummer Zwei führt die Kamera: Französin Caroline Champetier, die die jüdische politische Theoretikerin und Publizistin Arendt in unbequemes, beunruhigendes Licht setzt.

Dritte und vierte Frau sind eins: Barbara Sukowa ist Hannah Arendt, Hannah ist Barbara.
Die Sukowa, schon 1980 als "Mieze" in Rainer Werner Fassbinders "Berlin Alexanderplatz" zum Berühren echt, schafft es wie nur wenige Schauspielerinnen, ganz tief in die Personen hineinzuschlüpfen. Margarethe von Trotta wollte nur sie als Hannah, gegen eine Wand skeptischer Financiers des Films: "sie redet nicht wie Hannah Arendt, sieht nicht aus wie sie - und trotzdem ist sie es, vom Geist und Intellekt her..." Die perfekte Verschmelzung also. Es ist kein Zufall, dass die Bremer Schauspielerin seit 20 Jahren in New York lebt, wie vorher Hannah Arendt. Vier Jahre lange lebt sie Hannah im Film, von 1961-64, im Prozess um den Nazi-Massenmörder Adolf Eichmann, den die Frauenrechtlerin Arendt als Reporterin des "New Yorkers" kommentierte. Eine massiv kritisierte Aufgabe für die 1931 aus dem Hitlerregime in die USA geflohene Jüdin, die in Eichmann nicht das Monster, das Millionen Juden vergaste, sieht, sondern den gewissenhaften Befehlsvolllstrecker.
Eine exemplarische Zeugin von Lebensmut - eine weitere radikale Frauenfigur für Barbara Sukowa, ohne Sentimentalitäten.

"Hannah Arendt" von Margarethe von Trotta lief  Januar 2013 in deutschen Kinos an, und ist ab 24. April in Frankreich zu sehen.




Affiche allemande du Film - Deutsches Filmplakat des Films

Timbre commémoratif du 100ème anniversaire de sa naissance - Gedenkbriefmarke zum 100. Geburtstag
Hannah Arendt

Affiche française - Französische Version des Filmplakats



vendredi 19 avril 2013

Fondation Claude Monet à Giverny: saison fleurie!
Blühender Saison-Auftakt der Fondation Claude Monet in Giverny!

Claude Monet y a vécu pendant 43 ans, jusqu'à sa mort en 1926. Giverny...
En cherchant à louer une maison pour travailler et vivre dans la nature, le peintre tombe immédiatement sous son charme: une maison simple, à l'esprit campagnard, située à mi-chemin entre Paris et le Havre, bercée par la Seine...
Monet fait à Giverny ses plus belles œuvres, les Nymphéas, et des extérieurs les plus touchants.
Il voit sa famille recomposée grandir, et reçoit ses amis artiste, ceux qu'il aime tant: Caillebotte, Renoir, Rodin...
Et il bichonne son jardin, un paradis qu'il pense japonisant mais aussi français...

Aujourd'hui, c'est la bagatelle de 400.000 visiteurs qu'il reçoit, de manière posthume!
Et tous, féroces amateurs de l'art impressionniste du maître copiant minutieusement ses bouquets et étangs, enfants écoliers en premier apprentissage "art et nature", ou simples touristes curieux, tous sortent de Giverny changés, tombés sous le charme d'une oeuvre au plus près de l'authentique.

Hughes R. Gall, responsable de la Fondation Monet depuis 5 ans, avait cette même motivation, quand il a accepté ce poste après des années à diriger les plus prestigieux théâtres, comme l'Opéra de Paris. Cette motivation, il l'a encore...
Il est soutenu par une équipe très efficace, et au premier plan son chef jardinier, le Britannique James Priest, un homme animé de la même passion pour son métier. L'oeil du jardin c'est lui, mais également son équipe de 10 jardiniers.

Ce n'est pas par hasard que la Fondation à doublé le chiffre de la fréquentation de Giverny pendant les années Gall!

Parmi les nouveautés cette année, sous la direction artistique de Hubert le Gall (à ne pas confondre avec Hugues R. Gall, le directeur): la nouvelle restitution de la chambre de Claude Monet, et la réunification de la célèbre collection d'estampes japonaises chère au peintre.

Claude Monet lebte hier seine letzten 43 Jahre, bis zu seinem Tod 1926 - in Giverny...
Der Maler suchte verzweifelt ein Haus zur Miete, für seine umfangreiche Familie (aus zwei Ehen) - und einen neuen Schaffensort. Seine Entscheidung fiel unmittelbar auf Giverny, mit seinem ländlichen Charme, auf halben Wege zwischen Paris und Le Havre, eingebettet in die Seine...
In Giverny schuf Monet seine ergreifendsten Spät-Werke, blumige Naturkompositionen und die bewegenden Nymphrosenstudien. Der alternde Maler erfreute sich an den  heranwachsenden Kindern und Enkeln, und empfing seine hochgeschätzten Künstlerfreunde in seinem Landsitz - Caillebotte, Renoir oder Rodin.
Jede freie Minute, bei jeder Witterung, verbrachte Claude Monet in seinen Paradis-Garten, den er japanisch anlegte, und  französich abrundete...

Aus den intimen Empfängen Monets wurden 400.000 Gäste pro Jahr, die Giverny erstürmen...
Kunstbesessene Fans, die stundenlang das wechselnde Naturspiel im Garten kopieren und so versuchen, dem impressionistischen Meister näherzukommen. Schulklassen auf Studienfahrt. Und ganz gewöhnliche Touristen... Jeder Einzelne verlässt Giverny verändert, berührt von der Intimität des Anwesens - intakt trotz der Massen...

Das war auch die Motivation von Hughes R. Gall, als er den Posten des Direktors der Fondation Claude Monet in Giverny vor fünf Jahren übernahm - nach etlichen Jahren als Chef erster Theater (u.a. an der Pariser Oper). Und es ist diese Motivation, die den Mann noch heute trägt...
Dabei wird er tatkräftig unterstützt von einem durch und durch kompetenten Team - allen voran der Brite James Priest, Chefgärtner, aus dem selben Holz wie sein Chef geschnitzt. Er ist das 'kritische Auge' der kapriziösen Garten-und Teichanlage Monets, zusammen mit insgesamt zehn Gärtnern verantwortlich für jede einzelne Pflanze!
Es ist kein Zufall, dass sich die Besucherfrequenz  unter Galls Leitung verdoppelte...

Zwei wichtige Erneuerungen sind ab sofort in Giverny zu sehen: die totale Neuordung von Claude Monets Schlafzimmer (unter der künstlerischen Leitung von Hubert Le Gall, nicht zu verwechseln mit Chef Hughes R. Gall), sowie die Zusammenführung aller japanischen Druckgraphiken Monets innerhalb des intimen Wohnbereichs in ersten Stock - ein letzter Wille des Meisters...
.

La Fondation Claude Monet à Giverny, du 29 mars au 1er novembre 2013
www.fondation-monet.com


Monet à Giverny
Monet in seinem Garten in Giverny

La Chambre de Monet
Monets Schlafzimmer























Ando Hiroshige, "Les érables rouges au pont Tsuten"


dimanche 14 avril 2013

Réouverture de la Fondation Taylor
Wiedereröffnung der Fondation Taylor

 
Isidore-Justin-Severin, Baron Taylor (1789-1879) par Frédérico de Madrazo y Kuntz


Après un an de travaux, un de plus beaux bâtiments néo-gothiques de Paris redevient un prestigieux lieu d'exposition.
L'hôtel particulier du Baron Isidore-Justin Taylor, niché entre les demeures de ses célèbres voisins artistes, Gustave Moreau et Georges Sand, dans le triangle romantique du 9e arrondissement à  deux pas de la Place Saint-Georges, offre de nouveau son intérieur soigné (250 m2 de surface d'exposition, et un vaste atelier) aux amateurs éclairés.

Un lieu hautement doté, fief de la République des Arts et des Lettres avant le Second Empire, où on croisait le Tout Paris du spectacle avec ses cocottes, ses tragédiennes à la mode, des artistes branchés (Chopin, Delacroix, Géricault...), et un grand nombre d'hommes politiques.

L'immeuble appartenait au peintre d'histoire Charles Philippe Larivière, qui le lègue à la Fondation Taylor. L'association est fondé en 1844 par le Baron Taylor, véritable spécialiste du théâtre, puisqu'il fût administrateur de la Comédie Française  et Inspecteur des Beaux-Arts. 
Taylor pousse le mécénat jusqu'à créer une sorte de secours populaire pour les artistes, un soutien des plus démunis par une politique d'exposition active...
Cette politique est maintenue et poursuivie aujourd'hui: l'hôtel  redevient un lieu d'échange  avec des expositions, qui présente des artistes soutenus par la Fondation Taylor.


Nach einjähriger Totalrestauration eröffnet eines der Pariser Schmuckstücke der Neugotik - als sehenswerter Ausstellungsort:
das Privathotel des Barons Isidore-Justin Taylor, elegante Mitte des romantischen Dreiecks im 9. Arrondissement - zwischen den musealen Prachtbauten von Gustave Moreau und Georges Sand, und Endstück der Place Saint-Georges - schenkt den Pariser Kunstfans sein historisches Innenleben. Gediegene 250 m2 inklusive seines komfortables Ateliers direkt unterm Pariser Himmel.
Der Ort war in der Zeit des Zweiten Empires ein modischer Drehpunkt der Pariser Inszene. Dort trafen sich  renommierte Künstler wie Chopin, Delacroix, Géricault, hochdotierte Politiker - aber die "Cocottes", heissgeliebte Theater-Tragödinnen der Zeit.
Das Gebäude gehörte dem Historienmaler Charles Philippe Larivière, dessen Tochter - dem letzten Willen des Vaters gehorchend - es der Fondation Taylor vermachte. Ein Glückgriff für die Künstler der Zeit, zumal Baron Taylor damals ein gewichtiger Mann war - Verwaltungschef der Comédie Française und Inspektor der Kunstakademie - und auch noch eine intelligente, uneigennützige Idee hatte: er gründete 1844 in seinem Hotel das erste SOS-"Künstler"dorf! Ein Verein zur Unterstützung hilfsbedürftiger Artisten, die hier einen kontaktfreudigen Ausstellungsort fanden...

Die Fondation Taylor 2013 führt die Idee weiter und präsentiert in eher kurzen Ausstelllungsevents heutige Erben des Barons ...

www.taylor.fr





samedi 6 avril 2013

L'École de Danse de l'Opéra de Paris a 300 Ans!
300 Jahr-Feier der Pariser École de Danse de l'Opéra

Bon anniversaire "les petits rats"!
On fête des animaux très particuliers! De sublimes créatures, qui dès le plus jeune âge travaillent très dur dans un seul but: devenir des danseurs étoile.
Le chemin de gloire de ce berceau artistique très français commence donc il y a 300 ans, le 11 janvier 1713, date à laquelle le roi Louis XIV, lui-même fou de danse, signe le décret posant les fondements de l'école française de danse.
Ce Conservatoire est une structure totalement innovante et gratuite, destinée à perfectionner le talent des jeunes danseurs selon un codage spécifiquement écrit.

Mais ce n'est qu'à partir de 1780 qu'un premier règlement permet qu'une école ne leur soit entièrement consacrée.
Elle ne deviendra complètement autonome qu'en 1958.
Aujourd'hui l'École de Opéra de Paris perpétue la mission du Roi Soleil. La compagnie est actuellement composée de 154 danseurs, issu en majorité de l'École de danse.

Pour célébrer ce Tricentenaire la Maison allume les bougies: 4 spectacles, au milieu de plusieurs manifestations: une exposition, des tables rondes, son célèbre défilé du Corps de Ballet, et une Gala le 15 avril 2013, qui sera diffusé le 28 avril à 20h45 sur ARTE.

Glückwunsch - die "Ratten" sind los!
Heuer ist ihr Fest. Sie sind was ganz besonderes, die fleissigen, eleganten, stets nach oben ins Unendliche strebenden Wesen, mit dem höchstehrenvollen Ziel - Spitzen-Tänzer zu werden.

Blick zurück in die Wiege ihres Ruhmes: am 11. Januar 1713, genau vor 300 Jahren, unterschrieb in Paris ein prominenter und einflussreicher Tanzbesessener ein ausschlaggebendes Dekret - der Sonnenkönig des Landes, Ludwig der Vierzehnte, erschuf so die die schriftliche Struktur der ersten staatlichen Ballettschule der Welt.
Das neue, für die Zeit revolutionäre Konservatorium ermöglichte so begabten, jungen Tänzern - ohne Gebühren  - die Chance sich erstmalig, und nach festgelegten Richtlinien, professionnell auszubilden.
Alles Neue braucht seine Zeit der Akzeptanz, und so vergingen wertvolle Jahre, bis schliesslich 1780 aus dem königlichen Papier eine wirklich praktische Anwendung wurde... Viel später noch, 1958, wird die sogenannte "Ecole de danse de l'Opéra de Paris" völlig autonom. Bis heute basiert sie auf der Regelung vor 300 Jahren, und so ertanzen sich durch das 'Conservatoire' eine Vielzahl dieser 'Ballettratten' einen hochdotierten Platz im derzeit 154-köpfigen Ensemble des Pariser Operballetts.
Das Haus feiert heuer kräftig das Ereignis: vier neue Choreographien, plus ein umfangreiches Begleitprogamm - eine historische Ausstellung, Vorträge, das traditionelle Défilé, sowie eine Gala am 15. April (die auf ARTE am 28. April gesendet wird).

Renseignements / Informationen unter www.operadeparis.fr




Péchés de Jeunesse
Jugendsünden  

Louis XIV portant le costume d'Apollon dans le "Ballet Royal de la Nuit", 1653, gravure de Henri de Gissey
Ludwig der Vierzehnte als Apoll in "Königliches Ballett der Nacht" 1653