samedi 2 novembre 2013

Les adieux amers de Trisha Brown: vaste tournée mondiale de sa troupe de danse!
Trisha Brown verabschiedet sich mit einer umfassenden - bitteren - Welttournee!

La chorégraphe New-Yorkaise Trisha Brown nous offre actuellement une série de représentations à travers plusieurs pays (en ce moment à Paris dans le cadre du Festival d'Automne).
En décembre 2015, ce sera le clap de fin...

Après des accidents cardio-vasculaires à répétition, la grande dame de la danse post-moderne tire sa référence, à 77 ans. 
C'est avec un sentiment mélangé, que l'on regarde le défilement de sa carrière, que l'on se souvient de son œuvre complexe de presque 50 ans.
1966 avec "Homemade", 1973 période expérimentale avec ses fameuses "roof pieces" (pièces sur le toit de son immeuble à Soho/New York), ses collaborations précurseuses avec des artistes contemporains (Robert Rauschenberg, Laurie Anderson, John Cage...), puis ses aventures dans le domaine de l'opéra ("Orfeo" de Monteverdi 1998...).
Autant d'années de libération du corps, à la recherche d'une dynamique novatrice, d'une fluidité abstraite. 

Trisha Brown a fait table rase de ses apprentissages classiques et modernes. 
A la place, elle invente pour la danse un véritable style: des gestes simples en boucle, qui puisent leur énergie du sol et de l'intérieur du corps (son squelette, la racine de ses articulations) - pour devenir une ligne aérienne, d'une légèreté très particulière...

"Le corps est le lieu où peuvent éclore toutes sortes de possibilités, ...et de rêves..." dit-elle. 
Merci Trisha!

Trisha Brown, ist derzeit omnipresent auf den Bühnen der Welt: eine Mammut-Tournee - vorraussichtliches Ende Dezember 2015 - zeigt die Schlüsselwerke der New Yorker Choreographin.

Die grosse Trisha Brown verabschiedet sich so von ihren Fans - nach einer Serie von Schlaganfällen, die die 77jährige zur Ruhe zwingen... So ist die Referenz für den amerikanischen Post-Modern-Dance derzeit in Paris (im Rahmen des jährlichen "Festival d'Automne") nicht bei ihrer Kompagnie, sondern zuhause in New York. Ein Defilé ihrer Karrierestücke mit bitterem Nachgeschmack also! Fast fünf Jahrzehnte erforschte Trisha Brown ihre ganz eigene Sicht des Körperausdrucks, trennte sich radikal von ihren Anfängen im klassischen und modernen Tanz, um schliesslich einen eigenen Stil zu schaffen: eine unimitierbare, repetitive abstrakte Dynamik. Wichtigstes Mittel ist ihr dafür die Erdung im Boden (mit minitiöser Floorbarre) und die Suche nach imaginären Luftlinien. Himmel und Erde. Visueller Raum und Traumzone. Ganz grosse Kollegen zeitgenössischer Kunst haben ihr jahrelang treu geholfen: John Cage, Robert Rauschenberg, Laurie Anderson...Die Linie zieht sich vom Erstlingswerk "Homemade" (1966), über eine experimentale Zeit der 70er Jahre ("Roof Pieces"...), ...bis zur Entdeckung der Oper (Monteverdis "Orfeo" 1998...).
"Der Körper ist Ort unendlicher Perspektiven - und Träume...", Trisha Brown in einem Interview.  Danke Trisha!

Trisha Brown

Opal Loop avec Trisha Brown 1980 © Babette Mangolte
Trisha Brown, Roof Piece, 1973 © Babette Mangolte

Trisha Brown "Man Walking Down the Side of a Building" (1970)

“Roof Piece” revisité pour le 38ème anniversaire de la Compagnie en 2011

“Roof Piece” revisité pour le 38ème anniversaire de la Compagnie en 2011

“Roof Piece” revisité pour le 38ème anniversaire de la Compagnie en 2011

“Roof Piece” revisité pour le 38ème anniversaire de la Compagnie en 2011



Present Tense (musique John Cage) première mondiale 2003 Cannes

Photo © Lois Greenfield

Winifred Haun

Foray Foret - Tisha Brown Dance Company-Photo de Lois Greenfield 1990

Trisha Brown et Steven Petronio

Trisha Brown Dance Company “Les Yeux et l’âme” 15 mars 2013. Photo Stéphanie Berger

Trisha Brown, Floor of the Forest, 1970. Photograph by Rune Hellestad

Trisha Brown (c) Lourdes Delgado 2008


1 commentaire:

  1. Please credit Mark Hanauer as the photographer of the "Man Walking Down the Side of a Building image. You have it titled, "Roof Piece", the 7th photograph in your series.
    Thank you,
    Mark Hanauer www.markhanauer.com

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