lundi 17 décembre 2012

Adventskalender 17: l'Art en Guerre, un plaidoyer pour la liberté
Adventskalender 17: Es lebe die Freiheit - Kunst im Krieg


L’exposition du Musée d’Art moderne de Paris montre comment les artistes ont modifié en profondeur les contenus et les formes de l’art en France de 1938 à 1947, dans un contexte d’oppression et de pénurie.
L’Exposition internationale du Surréalisme de janvier 1938 apparaît comme prémonitoire au moment de la montée des périls. Certains de ses exposants seront bientôt arrêtés alors que les autres tenteront de s’exiler.
Pendant l’Occupation, dans les nombreux camps d’internement et les prisons en France, mais aussi dans la clandestinité, on voit apparaitre des oeuvres de survie, qui traduisent l’énergie désespérée d’artistes adaptant leur processus de création et leurs matériaux - cire, ficelle, pierre, papier à musique ou d’emballage, etc.
L’ouverture partielle du Musée national d’art moderne, en 1942, au Palais de Tokyo, permet de saisir le goût timoré de l’époque expurgée de ses « indésirables » : juifs, étrangers, anticonformistes, etc.
Par contraste, la galerie Jeanne Bucher est l’une des rares exceptions à présenter (sans publicité) des pièces d’artistes jugés « dégénérés » par la propagande en Allemagne et les autorités Françaises.
Quant à Picasso, interdit d’exposition et reclus dans son atelier, il multiplie les chefs-d’oeuvre .

L'Art en guerre: jusqu'au 17 fevrier au Musée d'Art Moderne de Paris
www.mam.paris.fr

Das Musée d'Art Moderne de Paris zeigt in einer schauererregenden Ausstellung, wie sehr die Kunst von 1938 bis 1947, zermürbt von der Maschine des zweiten Weltkriegs, ihre Thematik und Form in den Kontext des Mangels und der Erdrückung stellt.
Erste Anzeichen gibt es bereits in der internationalen Surrealisten-Ausstellung von 1938 - die Folge: Exil oder Arrest vieler Künstler.
Während der deutschen Besetzung regiert angstvolle Unfreiheit: heimliche, verzweifelte Zeichen aus Wachs, Schnüren und Kartonagen. Kunst wird Ueberlebenskunst!
1942 veranschaulicht die teilweise Oeffnung des gleichen Musée d'Art Moderne (damals gegenüber im heutigen Palais de Tokyo) was "moderne Kunst nicht ist": nicht jüdisch, nicht ausländisch und nicht antikonformistisch!
Die Galerie Jeanne Bucher wagt als eine der wenigen Aussteller entartete Künstlerarbeiten zu präsentieren. Und Picasso schafft in Zwangs-Gefangenschaft in seinem Atelier wegen Ausstellungsverbot, seine besten Werke...
L'Art en guerre: bis 17. Februar 2013
 
 
 
"Le conquérant" de Joseph Steib en 1942, ou Hitler ridiculisé dans l'exposition L'art en guerre. ©Joseph Steib
 

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